Si vous l'dites avec des fleurs...

J'ai avalé du café noir,
      j'aime pas mais ça fait rien,
Je suis plus thé, comme c'est bizarre,
      tu le savais pourtant très bien.

Pour ne pas être dans le potage
     
quand faut s'casser
      sans même broncher
J'bois l'eau glacée de ton nuage,
      météo d'un climat non tempéré.

C'est con pour un enfant sage
      de faire de la vapeur comme ça !
Arrête de jouer les mages,
      on ne nage plus
      dans les mêmes draps.

Oui... J'ai bien rangé le sucrier 
      comme tu nous mets au régime sec.
Et balayé devant l'entrée,
      tentant de digérer l'échec...


Je prends le vent dés aujourd'hui
Et fuis le temps que tu meurtris
Je taille ma route sans un regard
Qui sème le doute et de faux espoirs

Vampire accroc de velours,
      satyre satin au chagrin lourd
J'me tire vite fait, sauve ma peau...
      Mon âme, que diable ! Sera costaud
Je soufflerai sur les braises chaudes
      de la magie qui reste en moi.
Et filerai mes rêves en maraude,
      Saint Nicolas délivrez moi.

Je prends le vent dés aujourd'hui
Et fuis le temps que tu meurtris
Je taille ma route sans un regard
Qui sème le doute et de faux espoirs


C'est l'orgie d'ortie bouillie
      qui fait que mes racines se taillent
Quand dans ma vie pousse du chienlit
      je n'ruimine pas comme du bétail
J'me sens comme un champ de tulipes
     
qu'la bise taquine de bon matin
Champ d'coquelicots à fleur de tripes
      poussé par les tapettes
      des bons copains

Je prends le vent dés aujourd'hui
Et fuis le temps que tu meurtris
Je taille ma route sans un regard
Qui sème le doute et de faux espoirs

Je prends le vent dés aujourd'hui
 
Je rends ce temps que tu meurtris
Et taille ma route sans un regard
Qui sème le doute et de faux espoirs
 
2011